mercredi 12 février 2025

L’entreprise argentine Kheiron Biotech a réussi à développer les premiers chevaux génétiquement modifiés au monde

Ce succès positionne l’Argentine en tête de la science génétique appliquée aux sports équestres et ouvre un éventail de nouvelles possibilités pour optimiser les performances animales.
La technique employée par l’entreprise repose sur CRISPR-Cas9, un outil d’édition génétique permettant de réaliser des modifications précises de l’ADN. Dans ce cas, les scientifiques se sont attardés sur le gène MSTN, également appelé « gène de la myostatine », qui régule la croissance musculaire. En procédant à des modifications, ils ont cherché à inhiber sa fonction pour favoriser un développement musculaire accru, ce qui se traduit par une meilleure puissance et vitesse chez les chevaux.

Le processus a débuté par l’édition d’embryons équins, où la technologie CRISPR a été appliquée pour effectuer les modifications génétiques nécessaires. Ces embryons modifiés ont ensuite été implantés dans des juments porteuses. Après une gestation normale, cinq poulains présentant les caractéristiques physiques prévues ont vu le jour : une musculature plus développée susceptible de leur conférer un avantage en compétition.
Pour Vichera le biologiste: « Nous n’inventons rien de artificiel, nous prenons simplement cette séquence naturelle et l’introduisons dans un autre cheval naturel, comme le fait la nature, mais de manière plus rapide et ciblée (…) Cette séquence pourrait également être obtenue par reproduction conventionnelle, ce qui est considéré comme non OGM en Argentine et ailleurs », a-t-il conclu. L’émergence de cette technologie soulève un vaste éventail de questions éthiques, scientifiques et pratiques. Source à consulter



lundi 20 janvier 2025

En 1920, un scientifique a peut-être trouvé la clé pour lutter contre la famine dans le monde

Un jeune Anglais et chercheur en science agricole du nom d’Arthur Ernest Watkins a rassemblé plus d’un millier de semences de blé différentes venant de 32 pays dans les années 1920.
En se basant sur l'idée d'un chercheur des années 1920, des scientifiques britanniques et chinois ont réussi à séquencer l’ADN de plus de 800 variétés de blés, une technique qui va permettre de mieux nourrir la planète.
"Son idée était tellement avant-gardiste. Il avait compris que la diversité génétique, dans ce cas du blé, était en train de s’éroder et qu’il nous fallait vraiment empêcher cela", explique Simon Griffiths, un généticien au Centre John Innes.
L’équipe de scientifiques britanno-chinois, a réussi à séquencer 827 espèces de blé, parmi celle que le chercheur, Arthur Ernest Watkins, avait conservé. Grâce à ces anciennes espèces d’une qualité rare, il va être posA voir : sible de créer des variétés de blés plus résistantes aux maladies et au changement climatique et mieux adaptées à l’environnement.
Le blé moderne comprend des variétés de cultures enregistrées dans le cadre de programmes de sélection systématique du blé, contrairement à Watkins, qui comprend des cultivars de races locales, qui ne sont pas le produit d'une sélection systématique donc constituent une grande variété génétique utile.
Actuellement, une calorie sur cinq consommés (soit 20 %) par la population, vient du blé

samedi 9 novembre 2024

L'agrivoltaïque commence à alimenter des fermes

L'agrivoltaïque permet aux agriculteurs de louer des parties de leurs terres à des entreprises solaires, leur fournissant ainsi des revenus stables et garantis. La terre sous les panneaux solaires leur appartient toujours et peut être utilisée pour des activités telles que le pâturage ou pour des plantes qui ont besoin de beaucoup d'ombre. Même si toutes les cultures vendables ne sont pas plantables sous les panneaux solaires, les agriculteurs peuvent toujours installer des plantes et des fleurs indigènes qui soutiennent les pollinisateurs locaux, soutenant à leur tour leurs autres cultures. Si elles sont bien gérées, les fermes agrivoltaïques augmentent la biodiversité, séquestrent le carbone et augmentent la matière organique du sol. Pour ceux qui veulent que l'agrivoltaïque réussisse, il faut encore des recherches et des incitations pour que les entreprises solaires réalisent ces investissements pour s'adapter à des techniques comme le pâturage solaire.
L'agrivoltaïque, peut inclure une gamme de pratiques agricoles, telles que des productions végétales, l'apiculture, l'agroforesterie, l'aquaculture et le pâturage solaire. Le pâturage solaire représente aujourd'hui l'essentiel de l'industrie agrivoltaïque. 

samedi 19 octobre 2024

Des chercheurs font une découverte étonnante sur l’impact des vers de terre sur les plantes cultivées

 Des chercheurs de l'Université Nankai en Chine ont testé les vers de terre en utilisant des plants de tomates poussant dans un sol contaminé par des microplastiques. Ils ont découvert que les plantes poussaient mieux malgré la pollution et avaient même des défenses plus fortes contre les insectes mangeurs de plantes, selon le média.

Ces résultats changent la donne pour l'agriculture. Les agriculteurs et les jardiniers peuvent chercher de nouvelles façons de renforcer la structure de leur sol contre les méfaits de la pollution plastique et des ravageurs des cultures, le tout sans utiliser d'engrais ou de pesticides nocifs.
Tout cela est possible grâce à ce que les vers font réellement sous terre : manger, excréter et se tortiller. Leur régime alimentaire ajoute des nutriments au sol et le conditionne pour qu'il soit plus fertile, tandis que les tunnels qu'ils creusent apportent de l'oxygène sous terre, drainent l'eau plus facilement et créent de l'espace pour que les racines se propagent, selon le ministère américain de l'Agriculture.
Dans le cas des chercheurs, on a observé que les plantes aidées par les vers de terre présentaient des niveaux plus élevés de silicium, de lignine, d'acide chlorogénique et de phytohormones, tous des ingrédients essentiels à la structure solide des plantes et à leurs mécanismes de défense.
Les vers ont également favorisé le métabolisme antioxydant des plantes, les rendant plus résistantes et non réactives aux changements de leur environnement, a rapporté Natural Science News. Article à consulter


jeudi 3 octobre 2024

Des chercheurs ont développé un bananier résistant à la fois à la race tropicale 4 du fusarium (TR4) et à la cercosporiose noire, deux des maladies les plus destructrices pour les bananiers.

 Gert Kema, professeur de phytopathologie à l'université et centre de recherche de Wageningen, considère le développement du nouvel hybride, baptisé Yelloway One, comme une avancée majeure dans la culture de la banane. Il déclare : « Nous savons depuis un certain temps que la sélection conventionnelle peut nous aider à développer des plantes résistantes à ces maladies. Nous l'avons désormais prouvé et, plus important encore, nous avons démontré qu'en utilisant les outils génétiques les plus récents, nous pouvons le faire beaucoup plus rapidement que d'autres. Cela revêt une grande importance pour l'avenir de la culture de la banane. » La recherche a reçu l’appui de la firme Chiquita. 

Yelloway One est encore un prototype et est actuellement cultivé dans une serre aux Pays-Bas. Les plantes seront bientôt envoyées dans des régions des Philippines et d'Indonésie, où le TR4 et la cercosporiose noire ont causé des dégâts importants. Des essais sur le terrain permettront de déterminer les performances de Yelloway One dans un environnement naturel. Ces essais sont essentiels pour évaluer si Yelloway One peut fournir une solution viable aux agriculteurs des régions gravement touchées.
La nouvelle variété, un clone triploïde, est également extrêmement importante car elle est la première d'une nouvelle génération de bananes croisées non génétiquement modifiées. Article à consulter :

jeudi 22 août 2024

Un petit nombre de producteurs des pays méditerranéens se tournent vers les fruits tropicaux pour anticiper le changement climatique

En Grèce du Péloponnèse on expérimente : mangues, avocats, litchis, chérimoles et noix de macadamia – qui, sont « plus résistants » à la chaleur de plus en plus intense dans cette région. Cette initiative fait partie d'une étude menée par l'institut agricole public grec Demeter pour déterminer si les fruits tropicaux pourraient aider à résoudre le problème de sécheresse qui menace le pays. Ces douceurs, sont essentielles pour sauver le secteur des futures catastrophes climatiques. Le programme ne compte pour l'heure qu'une dizaine d'agriculteurs et environ 10 hectares cultivés 

En Italie, les agriculteurs siciliens se sont lancés dans la production de mangues, de bananes et de papayes. La Sicile, produit avocats, mangues et papayes. En Espagne, L’avocat, la mangue, la papaye, le fruit de la passion sont des espèces qui arrivent à passer l’hiver et à produire dans le sud de l’Espagne. Quelques agriculteurs pionniers tentent aussi, face à la montée des températures, d’acclimater des fruits tropicaux en France. Des champs de bananes à Perpignan, des avocats sur la Côte d’Azur, des pistachiers en Provence, des noix de pécan à moins de 100 km de Paris.
Sans eau, pas de cultures et pour l'instant, les fruits tropicaux ne sont pas une solution miracle. La moyenne des températures augmente, mais les risques de froids extrêmes persistent et peuvent détruire ces plantes


 [JM1]

dimanche 21 juillet 2024

L’Italie et le Qatar vont produire du blé dur en Algérie

Le président algérien Tebboune a ordonné de fixer un objectif stratégique pour parvenir à l’expansion des surfaces cultivées dans le grand sud pour atteindre 500.000 hectares de blé dont 117.000 pour le Qatar, 36 000 hectares pour l'Italie et 120.000 hectares pour des investisseurs algériens. 

Selon un communiqué du conseil des ministres qui s’est tenu ce dimanche, le petit émirat gazier du Golfe a obtenu une concession de 117.000 hectares dans le Sahara algérien pour cultiver du blé dur.
Cette annonce survient moins de deux mois après la signature d’un accord entre l’Algérie et le Qatari Baladna pour implanter une ferme géante de 270.000 vaches dans le sud algérien pour un investissement total de 3,5 milliards de dollars.

Ce projet vise la production de lait en poudre pour couvrir 50% des besoins de l’Algérie en ce produit de large consommation.
La wilaya d'Adrar a une vocation agricole grâce aux disponibilités hydriques très importantes en eaux souterraines.

Article à consulter: Tout sur l'Algérie