samedi 2 janvier 2016

Jusqu'où ira la technologie de reproduction par clone?


·         Une société appelée Boyalife génomique ouvrira une usine dans la ville chinoise côtière de Tianjin, où elle prévoit de cloner 100.000 bovins par an, une façon de résoudre l'appétit croissant de l'Empire du Milieu pour la viande bovine. L'entreprise vise à cloner 1 million de bovins par an, ainsi que d'autres animaux comme des chevaux champions de course et des chiens renifleurs de drogue.Le clonage ou reproduction asexuée, est un phénomène naturel dans la nature. Un certain nombre de plantes, les bactéries et organismes unicellulaires se reproduisent de cette façon. Les champignons, par exemple, se divisent en deux; les fraises produisent des clones d'eux-mêmes les stolons. Il y a deux décennies était né le premier mammifère cloné une brebis nommé Dolly car née à partir d’une cellule de la glande mammaire. Pour ce faire, les chercheurs remplacent l'ADN d'une cellule avec celui de l’animal qu'ils ont l'intention de cloner. Puis l'œuf modifié est placé dans l’utérus d'une femelle adulte qui donnera plus tard naissance au clone. Aujourd'hui, un certain nombre de sociétés existent pour cloner des animaux, avec une certaine spécialisation comme l'élevage : des taureaux,  des vaches, et même des chiens.
La plus gra
nde de ces entreprises, Sooam Biotech, aurait cloné 700 chiots depuis son ouverture en 2004. La firme sud-coréenne participerait à Boyalife génomique.Lors d'un Congrès en 2002 sur le clonage humain, un chercheur du nom de Rudolf Jaenisch avait exposé pourquoi il croyait que le clonage animal était trop dangereux pour le réaliser chez les humains. Les clones d'animaux qui réussissent, disait-il, sont précédés par de nombreuses tentatives infructueuses. Ceux qui réussissent sont souvent en proie à des problèmes de santé.
En effet, le clonage reproductif chez les animaux du même type qui pourrait en théorie être utilisé sur les humains présente un immense risque. Le pourcentage de réussite est généralement compris entre 1 et 4 %. Les quelques clones qui survivent, montrent souvent des malformations congénitales allant des déficiences cérébrales à un vieillissement prématuré
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